L’UNESCO recherche Capitale mondiale du livre 2025.
L’UNESCO grand artisan de cette initiative, a lancé le programme « Capitale mondiale du livre » en 2001. La désignation d’une nouvelle ville a lieu chaque année. Après un appel à candidatures, un Comité consultatif se réunit au siège de l’UNESCO à Paris. Après Accra (Ghana) en 2023 et Strasbourg en 2024, l’UNESCO se met en quête de la Capitale mondiale du livre 2025. Les villes candidates doivent présenter un projet global pour la promotion du livre et de la lecture, avec des effets à long terme. L’appel à candidatures prend fin le 16 avril. L’appel à candidatures 2023 est ouvert à toutes les villes des États membres de l’UNESCO. À travers le programme de Capitale mondiale du livre, l’organisation reconnaît l’engagement des cités pour la promotion des livres et l’incitation à la lecture pour une période de 12 mois comprise entre deux célébrations de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur (23 avril de chaque année). La Capitale mondiale du livre pour 2025 sera désignée par un Comité consultatif, opérant sous l’égide de l’UNESCO, qui réunit un représentant du Forum international des auteurs (FIA). Mais aussi, de la Fédération internationale des associations et institutions de bibliothèques (IFLA), de l’Union internationale des éditeurs (UIE) ainsi qu’un représentant de l’UNESCO. Afin d’assurer, à tour de rôle, l’implication de toutes les régions du monde (distinguées par l’UNESCO en 5 zones : Afrique, États arabes, Asie et Pacifique, Europe et enfin Amérique du Nord, latine et caraïbes), le Comité consultatif exclut l’élection consécutive de deux villes issues d’une même région. Ainsi, aucune candidature d’une métropole européenne ne sera recevable. En outre, le Comité consultatif ne prendra pas en considération la candidature d’une ville si elle appartient à un pays ayant déjà accueilli la manifestation. À moins qu’une période de dix ans ne se soit écoulée depuis la nomination initiale. Les candidatures seront évaluées en tenant compte des six critères suivants et en utilisant un système de pondération :
La soumission d’un programme d’activités spécialement conçu pour le processus de nomination de la Capitale mondiale du livre. Il est applicable par la ville élue pour toute la période prévue à ce titre, et également bénéfique à plus long terme pour les partenaires impliqués et pour la société.
Un avant-projet des dépenses prévues et des stratégies imaginées pour identifier les ressources financières possibles.
Le niveau d’implication des autorités municipales, régionales, nationales et internationales incluant les organisations professionnelles et non gouvernementales ainsi que les impacts prévisibles du programme d’activités.
La quantité et la qualité des activités, ponctuelles ou permanentes, organisées par la ville candidate, en étroite collaboration avec les organisations professionnelles nationales, régionales et internationales. Celles-ci représentent les auteurs, les éditeurs, les libraires, les bibliothécaires ainsi que les multiples acteurs de la chaîne du livre et de la communauté scientifique et littéraire.
La quantité et la qualité de tout autre projet significatif visant à promouvoir et à encourager le livre et la lecture.
La conformité avec les principes de liberté d’expression, de liberté de publication et de diffusion de l’information, tels qu’énoncés par l’Acte Constitutif de l’UNESCO, par les articles 19 et 27 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et par l’Accord de Florence, ainsi que la conformité avec la Charte des Nations Unies et les résolutions pertinentes des Nations Unies.
Le résultat de l’appel à candidatures sera annoncé le 3 juillet 2023 par Audrey Azoulay, la directrice générale de l’UNESCO.