Parce que nous n’avons jamais eu autant besoin de recherche …
L’INRAE, l’Institut national de recherche en agriculture, alimentation et environnement est né le 1er janvier 2020. Il est issu de la fusion entre l’Inra, Institut national de la recherche agronomique et IRSTEA, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture
L’humanité et la planète font face à un changement global qui crée de nouvelles attentes vis-à-vis de la recherche : atténuation et adaptation au changement climatique, sécurité alimentaire et nutritionnelle, transition des agricultures, préservation des ressources naturelles, restauration de la biodiversité, anticipation et gestion des risques. S’y ajoutent des enjeux plus territorialisés qui incluent les conditions de vie et de rémunération des agriculteurs, la compétitivité économique des entreprises, l’aménagement des territoires, l’accès à une alimentation saine et diversifiée pour chacun.
L’INRAE est un EPST (Etablissement Public à caractère Scientifique et Technologique). Il est sous la tutelle conjointe des Ministères de la Recherche, de l’Enseignement et de l’Agriculture. Il développe également des collaborations avec le Ministère de la Transition Ecologique.
Premier organisme mondial de recherche spécialisé sur ces trois domaines scientifiques, l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, l’INRAE va contribué à relever ces défis. En proposant par la recherche, l’innovation et l’appui aux politiques publiques de nouvelles orientations pour accompagner l’émergence de systèmes agricoles et alimentaires durables, INRAE ambitionne d’apporter des solutions pour la vie, les humains et la terre.
Pour les dirigeants de l’INRAE, les défis de la malnutrition, des pesticides, du dérèglement climatique, de la détérioration des sols et de l’épuisement des ressources sont des enjeux qui nécessitent une approche traversant les cloisons de la recherche scientifique.
Cette nouvelle position permet à INRAE des plus-values notoires dans différents domaines, comme les sciences de l’eau, les approches à l’échelle des territoires, la conservation et la restauration de la biodiversité, l’anticipation et la gestion des risques ou l’agriculture numérique.
Le nouvel institut regroupera 12 000 chercheurs, dont une très grande partie proviendra de l’Inra. Il disposera d’un budget de plus d’un milliard d’euros
Au niveau international, l’INRAE se situe juste derrière les Chinois en nombre de publications scientifiques, au même niveau que les Américains.
Ses missions :
Réaliser, organiser et coordonner, à son initiative ou à la demande de l’Etat, tous travaux de recherche scientifique et technologique dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation, de la forêt, de l’environnement, de l’eau, de la biodiversité, de la bio-économie, de l’économie circulaire, de la gestion durable des territoires et des risques
L’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) n’avait pas changé d’acronyme depuis sa création en 1946.