Les rencontres de Bruno…# 33 : Yann Le Baraillec, le prince du Motocultor !

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C’est l’histoire d’un mec, comme aurait dit Coluche, qui a créé l’un des plus grands festivals de musique « Métal » en France.

Car rien ne prédisposait Yann au départ à devenir cet artificier de talent. Non, Yann aimait la musique rock et en jouait, plutôt bien d’ailleurs. Son groupe de copains se produisait en Bretagne, ici et là, mais dans des salles toujours plus grandes. Son sens de l’organisation et de meneur de troupes, alliés à son expertise en tant que musicien, l’a amené tout naturellement à se proposer pour aider à monter des spectacles, puis des festivals.

La rencontre avec la musique « Heavy Métal » s’est faite tout naturellement, un créneau s’avérant possible pour ce genre musical en quête de scènes et de reconnaissance.
Bien sûr, il y avait déjà le « Hellfest », mais pourquoi ne pas développer un autre festival plus modeste  en Bretagne, d’autant qu’après bien des recherches un terrain s’y prête super bien à Saint Nolff.

Yann et ses acolytes on en bavé au début, d’autant que ce n’est pas le public « métalleux » avec ses accoutrements qui peux à priori faciliter localement les démarches. Et pourtant, qu’elle réussite aujourd’hui: Le festival « Motocultor » est le deuxième de France en nombre de concerts avec plus de 60 donnés sur les 3 scènes principales.Toujours à la pointe de l’innovation, Yann et son équipe ont même rallongé l’événement avec une date en plus pour une journée consacrée à la musique d’origine celtique, qui plait également beaucoup à ce public déjanté mais surtout joyeux et festif. Et c’est vrai, qu’Alan Stivell a su embarquer avec sa harpe magique les hordes barbares.
Mais il en fut de même, lorsque et encore plus iconoclaste,  le dimanche en clôture, c’est Henri Dès avec ses chansons d’enfants qui a créé l’hystérie… Bravo Yann de pouvoir faire rêver ce public de toutes générations, qui vient de partout, pour écouter ses groupes favoris originaires des pays nordiques, de Grande-Bretagne, des USA et même d’Australie…

Longue vie au « Motocultor » et mort de trouille à ceux qu’aiment pas les « Hardos »!

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