Les rencontres de Bruno…# 30 : Bernard Bouin, l’art de s’emplir de vide !

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Est-ce son passé de scientifique qui l’a amené à se poser cette question métaphysique: qu’est-ce que le vide? Peut-être ! En tous cas, Bernard Bouin excelle à présent dans la configuration de l’absence.

Ses toiles, bien souvent de grandes tailles invitent forcément à s’interroger sur l’absence et par conséquence sur la présence, par le biais d’une silhouette, d’une ombre ou même d’une voiture, symbole de notre époque.

Par le fait, même s’il se reconnait une filiation avec Balthus pour la technique ou Edward Hopper pour la mise en scène contemporaine, n’en déplaise à sa modestie, je considère que Bernard Bouin est le Georgio de Chirico de notre époque.
Sa gestion des espaces, ses vides, son allusion à une époque réelle mais mystérieuse, tout cela en fait un digne successeur de ce grand artiste  italien, encore trop méconnu car surpassant selon moi Magritte et Dali.

Peut-être, est ce dans le discours que ce maître aurait failli ? Bernard Bouin en est-il conscient, car son discours sur le travail du peintre, l’action de la main, l’évolution de la perception du monde depuis la pensée originelle est passionnant.

Un homme de talent qui saura réveiller en vous les charmes du temps qui s’écoule et par votre ombre projetée, la nécessite et la fragilité de l’existence.

À découvrir :

Un livre consacré à sa vie d’artiste et à sa production depuis 1987. Un ouvrage qui dévoilera le sens de sa réflexion d’artiste.

Sa publication est prévue pour octobre 2019.

https://www.bernardbouin.com/

Ainsi que son texte « La main et la peinture » dans l’ouvrage collectif « Le Fabuleux destin de la MAIN »

https://www.donjon-editions.com/LE-FABULEUX-DESTIN-DE-LA-MAIN

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