Les rencontres de Bruno…# 29 : YANN PENFORNIS, un digne descendant de Jules Verne

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Jules Verne, pour un peu Yann Penfornis n’aurait que ce nom en tête…
Bien sûr il évoque le trophée Jules Verne !

Le principe en est simple: Passer une ligne imaginaire entre le phare du Creac’h à Ouessant et le phare du Cap Lizard en Cornouailles anglaise à l’aller et au retour, après avoir fait le tour du Monde, si possible en moins de 80 jours…

Opération réussie dès 1993 par Bruno Peyron sur « Commodore Explorer » en 79 jours  et battus régulièrement depuis, pour être pulvérisée en 2017 par Francis Joyon et son équipage sur « Idec Sport » en 40 jours seulement…

Une magnifique épopée menée sur des bateaux construits pour la plupart par le chantier vannetais Multiplast.
Le plus étonnant est que Yann rêvait tout jeune déjà de participer à la construction de ces géants des mers !
Et le voilà à présent à la barre de cette entreprise innovante du groupe Carboman, spécialiste mondial de réalisations de structures avec des pièces en carbone, présidée par Dominique Dubois.
Du fait de sa grande maîtrise  du carbone, le groupe entreprend de se diversifier avec un certain succès.
Si on apprécie toujours autant les multicoques qui accumulent  les exploits avec notamment le dernier Sodebo Ultim 3,  d’autres réalisations étonnantes,  tels les bulbes de la cathédrale orthodoxe de la Sainte Trinité à Paris qui se mirent dans la Seine  ou encore un avion électrique,  actuellement  en construction pour le compte d’une société israélienne, font la renommée internationale du chantier. Les succès ne se comptent plus chez Multiplast .
En nous quittant Yann, a pris son vélo électrique et nous a dit: « ici on croit à la protection de l’environnement, aux éléments, au vent, à l’espace, … »
Alors jusqu’où iront-ils ?
Et là, on se met à rêver avec une entreprise aussi exceptionnelle… Ce pourrait être de décrocher la lune avec un engin fabriqué par leurs grands soins et embarqué sur une fusée pour être débarqué sur la Lune ou sur Mars!

L’Histoire avec un grand H aura alors atteint notre féru d’histoire, surtout  napoléonienne, avec la poursuite d’une épopée sur l’eau, dans les airs et peut-être l’espace, à nulle autre pareille, à laquelle Jules Verne n’avait même pas imaginé…

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